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L'Univers Magique d'Evy

Je vous invite dans l'univers magique J'espère que vous apprécierez ce voyage Au cœur de mon royaume féerique .. A tous les reflets bleus d'une baguette magique... qui transforme en artiste ,le triste pour le beau.. Ce jardin d'am(i)es peut sembler virtuel...

DÉFI N° 30 THÈME " CONTES, LÉGENDES, MYTHES "

DÉFI N° 30 THÈME " CONTES, LÉGENDES, MYTHES "

Défi ouvert à tous 

Du Mercredi au Mercredi du 12/09/18 au 19/09/18

Vous faites comme ça vous arrange

Même si vous dépassez la semaine

je mets à jour régulièrement.

Les contes, Légendes, Mythes parle à nos coeurs 

Il y en  en à certainement par chez vous..

Trouvez un conte,une légende,un mythe ..

Rajoutez une image, un film,un reportage, un livre,

une musique ...

Ma participation 

Ivan Tsarévitch

 

Ivan Tsarévitch est l'un des principaux héros du folklore russe, habituellement un protagoniste, souvent en lutte contre Kochtcheï. Le personnage a été popularisé hors de Russie par le ballet de Serge Diaghilev et Igor Stravinski, L'Oiseau de feu, créé en 1910, dans lequel Ivan joue l'un des rôles principaux. Wikipédia

Tout peuple possède ses légendes dans lesquelles on peut voir, en quelque sorte, un reflet de son passé et de son état de culture intellectuelle.

Les légendes russes doivent être divisées en trois catégories : païennesreligieuses et expérimentales, c’est-à-dire basées sur l’observation de certains phénomènes de la nature.

Pour les légendes épiques le peuple puise naturellement ses sujets dans ses traditions et dans son passé et il les développe suivant ses croyances et son état de culture morale. Dans les légendes la vérité historique est le plus souvent altérée par la fantaisie avec laquelle l’imagination du peuple ne manque pas de l’amplifier dans un sens ou dans un autre. Tout en se transmettant, l’Histoire suit son cours, et, dans les masses peu éclairées les premières notions, après s’être maintenues pendant un certain temps concurremment avec les nouvelles, finissent peu à peu par se confondre avec celles-ci.

Le peuple considère les légendes comme des traditions sacrées et un grand nombre d’entre elles sont basées sur la réciprocité qu’il a cru remarquer entre lui, la nature et notamment les animaux. Il a cherché une explication à tout ce qu’il voyait autour de lui et c’est ainsi qu’il a cru devoir créer une histoire à tous les animaux.

Dans sa foi religieuse le peuple russe croit à Dieu ainsi qu’à Satan. À son idée, ces deux principes éternellement ennemis ont toujours agi concurremment. Souvent Satan se montre plus rusé que Dieu, et, en dehors des quelques livres qu’il a pu consulter sur le sujet et de la genèse telle qu’elle lui est expliquée par ses prêtres, il possède au sujet de la création du monde son histoire tout à fait originale. 

D’après lui, au commencement, seules la lumière et l’eau existaient. Pour créer la terre, Dieu appela Satan. Il lui ordonna de plonger au fond de l’eau et de rapporter ce qu’il y trouverait. Satan obéit et revint en tenant dans sa main une poignée de limon. Dieu l’ayant également semée partout, la terre ainsi créée présentait une surface unie. Pourtant Dieu, ayant remarqué que Satan semblait cacher quelque chose dans la bouche, lui demanda ce que c’était. Ce dernier, ne voulant pas avouer qu’il avait dérobé un peu du limon trouvé au fond de l’eau, s’enfuit sans répondre. Aussitôt, sur l’ordre de Dieu, l’Éclair et le Tonnerre se mirent à sa poursuite, et, en se sauvant, le « pauvre diable » tombait souvent. À chaque chute il perdait plus ou moins de son limon. C’est ce qui a créé les montagnes.

Tous les indo-européens ont conservé la tradition que Dieu apprit la construction au premier homme et dans la petite Russie subsiste la croyance que Dieu a donné au premier homme une charrue et à la première femme une quenouille. Comme Satan est synonyme d’ombre, dans différents endroits de la Russie les paysans croient qu’il fut l’architecte désigné pour construire la première maison, mais qu’ayant négligé, par malice, d’y ménager des fenêtres, Dieu dut envoyer un ange pour en percer.

Comme en Russie non seulement les moujicks mais la plupart des gens des autres classes n’ont aucunes notions de l’électricité, ils ne peuvent s’expliquer la force qui produit l’éclair et le tonnerre. Le peuple russe attribue à chacun de ses nombreux saints une fonction spéciale. C’est ainsi que pour lui l’éclair et le tonnerre sont personnifiés par Saint Ilia. De grossières images très répandues dans les villages, le représentent traversant les nues sur un char aux roues de feu attelé de quatre chevaux ailés. Le char est conduit par un ange et le Prophète Ilia, tenant à la main un glaive flamboyant occupe la place d’honneur. De son siège il lance des flèches sur les humains possédés du Démon pour les punir. Le jour de la fête de Saint Ilia, que le calendrier orthodoxe a fixé au 20 juillet, le peuple s’attend nécessairement à la pluie.

La tradition du combat de Saint-Georges avec le Dragon a existé dans tous les pays européens. Le peuple russe regarde ce Saint comme le patron des loups, ces ennemis acharnés des paysans puisque le plus souvent ils ne vivent qu’en dévorant leur volaille et leurs bestiaux. Depuis longtemps le Gouvernement a pris des mesures pour la destruction de ces animaux nuisibles, en accordant par un ukase une prime de 10 roubles (30 francs) à quiconque apporterait au magistrat local la queue d’un loup. Cette plaie de loups en Russie est considérée comme une punition de Saint-Georges. La légende la plus répandue en Russie sur les exploits de ce saint est la suivante :

« Un jour, deux bergers étaient en train de faire paître leurs troupeaux, et l’un deux ayant très soif quitta son camarade pour se mettre à la recherche d’un ruisseau. Chemin faisant, il remarqua un arbre autour duquel l’herbe semblait avoir été récemment foulée. Il s’approcha, et, poussé par la curiosité, il grimpa sur l’arbre pour observer ce qui se passerait autour de lui. Tout à coup il aperçut Saint-Georges dans une calèche escortée par une meute de loups.Georges semblait donner des ordres à chacun d’eux et tous partirent dans différentes directions. Seul un vieux loup boiteux resta près de lui. Au bout de quelques instants Saint-Georges lui commanda de s’approcher de l’arbre et de dévorer l’infortuné berger qui périt ainsi victime du caprice cruel de ce Saint redouté ».

À son tour Saint-Pierre devient le patron des pêcheurs et c’est à lui seul qu’ils attribuent le succès ou l’insuccès de leurs entreprises. Bref, l’imagination du peuple russe s’est ingéniée à trouver un protecteur contre chacun de ses maux.

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